vendredi 30 novembre 2018
mardi 27 novembre 2018
mercredi 14 novembre 2018
Cérémonie du 11 novembre 2018
Félicitations à Judith Pem, de la classe de CM2, qui est la
brillante lauréate, pour Neuville-en-Ferrain, du concours proposé par l’Union Nationale des Combattants !
Quelques textes de la classe de CM2
J’ai entendu des tirs et des cris de joie et j’ai entendu le
clairon sonner : la guerre est terminée ! Je vais revoir mon père,
enfin peut-être. Par contre, je sais déjà que je ne reverrai pas mon
parrain : il est mort à Verdun…
Tout le village est sorti. On ramène de la nourriture pour
faire un bon repas. Certains ont fait des tartes… On met ses plus beaux habits
pour la fête. On s’embrasse et on s’enlace ! On crie dans tout le
village ; on crie si fort que d’autres villages nous entendent et nous
rejoignent pour faire la fête. C’est la fin de la guerre ! On chante, on
danse jusque très tard la nuit. Tout le monde a l’espoir de revoir ses proches
mais on n’oubliera pas ceux qui sont morts dans cette atroce guerre.
Gabriel
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A 11 heures, le clairon a sonné. C’était la fin de la
guerre. Tous les villageois sont sortis de chez eux dès l’annonce de
l’armistice, puis se sont retrouvés sur la place de l’église. Les cloches ont
sonné à toute volée. Les garçons et les filles se sont remis à jouer ensemble.
La peur des bombes s’était envolée. Les hommes ont brandi des drapeaux français
et les femmes ont lancé des fleurs. Tout le monde a entonné en chœur la
Marseillaise. Les musiciens ont sorti leurs trompettes et leurs tambours. Les
fanfares ont joué des airs de fête pour faire danser les villageois. Des
soldats britanniques, en campement non loin de là, ont rejoint la population.
Ensemble, ils ont partagé un repas. Pendant ce temps-là, un soldat anglais a
filmé ces scènes de joie. Pourtant, dans certaines maisons, des femmes et des
enfants étaient tristes. Leurs maris, leurs fils, leurs frères avaient disparu
pendant la guerre. Même si on pouvait se réjouir de la fin du conflit, tout était
à reconstruire.
Gaëlle
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Le lundi 11 novembre 1918 le clairon sonne et les cloches
des églises aussi. Il est 11h00 !
Les habitants sautent de joie, et tous les enfants disent
« Super ! Mon papa va sûrement rentrer ! »
Ils sortent les drapeaux de France, les trompettes et ils
font « Pouet pouet ! »
D’un côté, il y a une petite fille qui saute dans tous les
sens car elle sait que son papa, son tonton et son parrain vont rentrer. Alors
elle sort des banderoles, des trompettes. Elle a des larmes de joie…
D’un autre côté, il y a une petite fille qui, elle, ne se
sent pas très bien car elle sait que son papa et son parrain sont morts pendant
ces années de souffrance.
Les 2 petites filles se rejoignent et l’une console l’autre.
Partout les gens s’embrassent et s’enlacent. On lance des
fanions bleus, des fanions blancs et des fanions rouges. On fait une parade. Le
soir même, le maire rassemble tout le village sur la place et dit : « Maintenant
toutes ces années de souffrance sont passées. Merci à nos soldats d’avoir
protégé notre pays. Chaque année la France se souviendra des soldats morts pour
elle. Et maintenant, fêtons la victoire de la France ! »
Lalie
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Le lundi 11 novembre 1918, le clairon a sonné ! Tout le
village s’est rassemblé sur la place. Nous avons sorti les trompettes et chanté
à tue-tête la Marseillaise car c’est la fin de la guerre. Les habitants ont
lancé leurs chapeaux, ont fait valser les drapeaux. Les enfants jouaient avec
des ballons : des bleus, des blancs, des rouges…
Tout le monde a revêtu ses plus beaux habits et une parade a
été organisée. Des cris fusaient : « Vive la France ! »
« La guerre est finie ! » « On va retrouver nos chers
soldats ! ».
Chacun a ensuite ramené des victuailles. On a installé des
guirlandes et des lumignons et un bal s’est organisé. Tout le monde chantait,
tout le monde dansait !
Bientôt, nos soldats reviendront… peut-être… Merci à eux car
grâce à eux, nous avons retrouvé la liberté.
Lytana
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Nous sommes le lundi 11 novembre 1918, j’ai 13 ans et je
laboure le champ pour aider mes parents. Soudain, le clairon sonne et nous
surprend, il est 11 heures… Mes parents et moi allons sur la place du village.
Tout le monde est là ! J’aperçois ma petite sœur, elle court et saute dans
mes bras. Elle me murmure dans l’oreille : « On a gagné ! »
Je saute de joie, on s’embrasse, on s’enlace. Puis sa maîtresse dit
« Rendez-vous ce soir dans la cour de l’école pour célébrer la victoire et
que chacun ramène quelque chose à manger ! » Je rentre à la maison et
mets ma plus belle robe. Puis je vais aider la maîtresse à préparer la fête. Ça
me fait bizarre de retourner à l’école…
Avec mes copains, j’installe des fanions et des drapeaux
bleus, blancs, rouges. Je fabrique aussi des guirlandes où l’on écrit :
« Vive la France ! » Les mamans préparent le ragoût. J’ai hâte
que le monde arrive.
Vers 17 heures, les villageois commencent à arriver. Sur
leur visage, je vois un sourire, mélange de joie et de soulagement. Le
grand-père de mon ami se met à jouer de l’accordéon et les gens à danser. C’est
beau… La peur s’envole. Dans la foule, je vois un enfant que je ne connais pas,
un sourire aux lèvres mais des larmes sur le visage. Etaient-ce des larmes de
joie ? Etaient-ce des larmes de tristesse ? Ou pensait-il à son père
parti à la guerre ? Je ne le saurai jamais mais c’est sûr que cette guerre
a laissé des traces…
L’odeur du ragoût me rappelle à la fête. Je vais à table.
C’est comme un festin avec presque rien. Avant de manger une brioche, quelqu’un
entame la Marseillaise qui est reprise en cœur par tous les villageois fiers
d’être français.
Ninon
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Ça y est ! Le clairon a sonné ! Au début, je ne
comprends pas ! Ma mère m’a pris les bras et m’a emmené sur la place. Il y
avait des gens qui chantaient la Marseillaise et d’autres qui accrochaient des
fanions bleus, blancs et rouges. Puis j’ai vite compris que la guerre était
finie. Les femmes et les enfants pleuraient de joie, et moi je croisais les
doigts pour que tous les hommes de ma famille reviennent. Le soir, le maire a
organisé une minute de silence pour quelques soldats puisqu’on savait déjà
qu’ils étaient morts. Il y a eu ensuite un bal. Tout le monde dansait et se
réjouissait parce que la guerre était finie ! Les gens avaient vêtu leurs
habits de fête, les enfants couraient en agitant les fanions ! On
chantait, on dansait, la guerre était terminée !
Sofiane
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Il est 11h00, j’habite à Neuville-en-Ferrain dans le nord de
la France, et le cessez-le-feu est enfin arrivé. Après plus de 1565 jours de
conflits, d’angoisse et de privation, ma mère, ma sœur et moi-même pouvons
enfin laisser exploser notre joie et savourer cette victoire tant attendue. Nous
sortons de la maison pour rejoindre nos voisins. On rit, on pleure, on
s’enlace. La foule en liesse envahit les rues, les cloches de l’église
retentissent. Les habitants euphoriques chantent à tue-tête la
Marseillaise ; les drapeaux français décorent les fenêtres des maisons.
Quelle joie immense, indescriptible. Je réalise qu’enfin je vais retrouver mon
père ; il me manque tellement, j’ai rêvé de nos retrouvailles tant de
fois. J’ai tant de choses à lui dire ! Dans cette foule immense une voix
s’élève, criant mon prénom. Je reconnais cette voix familière, je me retourne
et j’aperçois mon ami Jules. Je cours vers lui pour le rejoindre. Je suis
tellement content ! Nous allons enfin pouvoir recommencer nos jeux
d’enfants.
Tom
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